Véronique, une première
Véronique qui prendra par la suite le pseudo de Dana fut réellement la première femme que j’ai eu l’occasion de former à la soumission de A à Z.
J’étais toujours avec Anita lorsque j’ai rencontré Véronique. C’était le tout début d’Internet. J’avais un abonnement sur Infonie et via un tchat, j’ai fait sa connaissance.
Nous avons tout d’abord longuement échangé via tchat. Elle m’expliqua qu’elle avait eu une éducation très rigide qu’elle avait fuie dès qu’elle l’avait pu. Mais, quelques temps plus tard, alors qu’elle avait décroché un poste à responsabilité dans une administration dépendant de la Communauté Européenne, elle avait ressenti un manque qu’elle ne parvenait pas dans un premier temps à identifier. Par la lecture, elle comprit que ce manque était la rigidité de son éducation et des sensations qu’elle éprouvait lorsque son père la fessait. Elle me demanda alors de lire le livre de Vanessa Duriès, « Le Lien »… Un témoignage d’une soumise bien moins romancé que Histoire d’O. Après avoir lu très rapidement ce livre d’une centaine de pages je compris qu’elle recherchait un abandon total. Ce n’était pas vraiment une masochiste mais elle avait un besoin de devoir obéïr qui pouvait la pousser jusqu’à de l’auto-destruction pour combler son besoin.
Ma situation n’était pas facile, je vivais avec Anita et Véronique allait demander beaucoup d’attention. Pourtant je me lançai dans l’aventure.
Je lui fixai un premier rendez-vous un samedi après-midi dans la taverne qui se situait à l’entrée de la gare de Nord à Bruxelles (côté WTC). Je lui demandai de venir juste vêtue d’un manteau pas trop long… complètement nue dessous avec juste des stay-ups et des souliers à hauts talons. Je m’étais installé de manière à la voir arriver par le grand escalier qui menait à la gare. A l’heure prévue, je la vis arriver d’un pas décidé sur ses longues jambes. C’était une grande femme élancée qui approchait la trentaine. En entrant dans la taverne, elle me repéra immédiatement et sans que je lui dise mot s’installa face à moi. Si son pas était décidé, son stress était clairement apparent. Je lui demandai d’ouvrir son manteau pour que je vérifie si ma demande avait été respectée. Apeurée, elle entre-ouvrit rapidement son manteau pour m’assurer de son obéïssance. Après avoir pris un café, je l’emmenai dans ma voiture en direction du Palais de Laeken. Dans le parc faisant face au Palais, je la fis promener sur ces hauts talons, nue sous son manteau jusqu’au Belvédère. Ses pieds la faisaient souffrir sans compter la gêne de savoir des gens en contre-bas derrière elle qui pourrait éventuellement voir qu’elle se promenait nue sous son manteau. En haut du Belvédère, nous nous sommes assis quelques minutes sur un banc afin qu’elle puisse un peu reposer ses pieds. La descente fut des plus périlleuse. Elle essayait de garder son équilibre… à plusieurs reprises elle dû s’accrocher à moi. Que se serait-il passé s’il elle s’était étalée ? Nous sommes ensuite allés chez elle et avons fait plus intimement connaissance.
Après plusieurs cours d’éducation très spéciale, je lui présentai Anita. Le courant passa rapidement entre-elles. Nous avons alors passé quelques mois des plus excitants. Nous sortions à trois dans les clubs où l’on soumettait Véro à toute sorte de situation. Malheureusment, les sentiments humains ont pris le dessus et une incompatibilité entre mes deux femmes à vu le jour et j’ai dû me résoudre à mettre un terme à la relation avec Véro.
Trois ans plus tard, je la revis. Entre-temps elle était devenue Dana. Elle était la soumise d’un ami qui venait aux soirées que j’organisais. Elle n’avait pas vraiment bien évoluée. Elle buvait beaucoup, acceptait de subir des actes totalement dégradants… Elle était devenue une épave alors que j’étais parvenu à la mettre sur le bon chemin, à lui montrer qu’elle pouvait vivre et même profiter de ses démons… Que s’est-il passé ???
Quelques années plus tard, j’eu de nouveau de ses nouvelles via Nicky. Elle s’est complètement retirée du milieu BDSM et vit à présent avec un homme qui ne connait rien de son passé.