Dominique, alias Do, soumise et amoureuse
Do fut la deuxième soumise que j’ai formée de A à Z. C’est Nena qui me l’a recommandée et qui m’a demandé de la rencontrer. Elle m’a expliqué qu’il s’agissait d’une femme cherchant sa voie dans le milieu du BDSM, mais qui n’avait pas encore eu la chance de trouver la bonne personne pour vivre pleinement ses fantasmes.
Nena gardait un excellent souvenir de notre relation et de ce que je lui avais fait vivre, elle organisa donc notre première rencontre. Nous avions convenu que je rencontrerais Do lors d’un déjeuner dans un restaurant près de mon travail. J’avais quitté la librairie et travaillais désormais en tant que consultant multimédia. C’est donc dans un restaurant de Schaerbeek que j’ai fait la connaissance de Do. C’était une femme dans la trentaine, grande et très mince, consultante dans une entreprise de gestion. Après nous être mutuellement présentés, au cours du repas, et avec l’aide du vin, elle m’a expliqué ce qu’elle recherchait et quels étaient ses fantasmes… En sortant du restaurant, j’avais une vision très claire de ce que je pourrais faire avec elle. Sur le trottoir, avant de nous quitter, nous avons convenu d’une première rencontre chez elle.
Ma relation avec Do a duré 2 ans. Je l’ai fait évoluer, nous étions complices, elle acceptait tout ce que je proposais, supportait tout ce que je souhaitais lui faire subir… elle était devenue ma chose.
Avec Do, j’ai commencé à rencontrer d’autres adeptes chez qui j’ai perfectionné mes techniques, en ai découvert de nouvelles…
Chez Jean-Pierre, j’ai découvert que ces jeux pratiqués dans un environnement raffiné apportaient d’autres sensations, et chez Francis, j’ai découvert les jeux d’électrostimulation grâce à l’un de ses amis kinésithérapeutes.
Afin de confronter Do à d’autres Maîtres, j’ai pris contact avec Roland via Contact International. La cinquantaine, il était architecte d’intérieur et avait également des talents de peintre. Il m’a reçu dans son bureau et nous nous sommes immédiatement rendu compte que nous avions une vision similaire du BDSM. Il m’a expliqué qu’il avait aménagé une cave dans sa maison de Linkebeek et que par beau temps, nous pouvions jouer à l’extérieur. Nous avons partagé de nombreuses sessions dans sa maison avec Do, mais aussi avec d’autres Maîtres et d’autres soumises. Nous avons également rejoint un groupe d’amis qui organisait chaque mois une soirée BDSM dans une ancienne usine. Nous sommes également allés à Paris avec Roland, où Do a été mise aux enchères.
Le jour où j’ai rencontré IsaBelle, qui deviendra ma femme, les sentiments de Do envers moi étaient si forts que j’ai dû me résoudre une nouvelle fois à faire un choix. Bien que Do et moi étions totalement complices dans notre relation BDSM, je ne me voyais pas vivre avec elle. Nos visions de la vie quotidienne étaient diamétralement opposées. J’ai revu Do lorsque nos chemins se sont croisés lors de certaines soirées. Nous sommes encore en contact, mais nous nous sommes rendu compte que la passion de l’époque avait disparu.